by Tobias Fischer
on Tokafi ( mar 2014 )

 

In the world of Slavek Kwi, the ear is a curtain separating the world of material objects from a fantastical theatre. Sound is a realm of infinite potentials waiting to be realised in the act of listening, a self-contained world within the mind. This personal philosophy may explain why Kwi's attached a warning to the beginning of the liner notes of Boto [Encantado], effectively calling on his audience not to read them, since "the information is influencing the way you are experiencing the sounds", while "no comprehension whatsoever is required to access this work". There is, as he happily admits himself, a paradox at work here. Of course, he knows that listeners will read on after all, arriving at an extremely detailed fact sheet providing a minute by minute account of what, precisely, they are hearing. Without giving away too much, Kwi has visited the black water and white water reserves of the Amazon in three consecutive years, following freshwater dolphins on their trek through the flooded forests. The sonic palette he's uncovered is spellbinding, from pointillist clicks to almost percussive rattles, from sudden swooshes and thrusts to quiet groans, from solemn blips to lively chatter. Captured, too, are the acoustics of the environment: the lapping of waves, the splashing of water, the friendly hum of a boat motor and the buzz of insects. Kwi adds a structure to these recordings by highlighting, juxtaposing and contrasting certain passages for maximum effect and by injecting his personal taste into the arrangement – wallowing, for example, in an expansive five-minute sequence, which radiates a peaceful, dream-like ambiance. But his narrative never boils down to a linear plot, his subjectivity never claims complete authorship: In the sonic world he's created, humans are merely observers. They're present to listen and to learn, never to impose their will.

 

   
by Doug Mosurock
on Still Single jan 2013

 

Studious, minimal drone cycle centered around field recordings of the pink river dolphins of the Amazon, from echolocation sounds to some manner of evidence of the animals’ suspected transformative properties. Sounds that are very much not what we expect from dolphins come at you in the quiet, hissing space of these recordings, manipulated by artist Slavek Kwi, in attempts to brand them as the real-life natural equivalent of sirens, those mythical creatures that lured sailors to a rocky doom. No such doom is found here, really, unless you want there to be; merely watery sounds and a number of surprises to keep the listener attuned. Hold the two-sided Xeroxed insert up to a mirror for more details. 250 numbered copies.

 

   
by Pierre Cécile
on Le son du Grisli jan 2013

 

Un plaidoyer en faveur de la musique tchèque ? Faut dire : Slavek Kwi nous y invite en expédiant d’un coup d’un seul deux récents enregistrements de son Artificial Memory Trace. Une trentaine d’années qu’il travaille à ses enregistrements sur sites – le temps  donc de collaborer avec un autre grand nom du genre, Eric La Casa –, c’est dire si ses efforts méritent d’être récompensés… par quatre clefs, un diapason d'or ou dix perches tendues et qui forment une étoile ! 

Porté par un intérêt pour le dauphin d’eau douce (ainsi ai-je appris l’existence des dauphins d’eau douce), voilà Kwi parti pour le Brésil pour en revenir  avec Boto [Encantado]. Avec les chants qu’il a recueillis des bêtes, il construit une histoire. Me voici invité à entrer dans un paisible zoo où les animaux crient barrissent roucoulent puis dirigé dans une grotte sombre. La grotte est longue et regorge de présences et, qui s’y frotte s’y pique, le moindre effleurement est une menace. La voix du dauphin a été modifiée et n’est qu’un des éléments d’une dark ambient qui n’est pas piquée des vers (ou des hannetons, au choix). 

[...]

 

   
by Denis Boyer
on Fear Drop dec 2012

 

Peu de musiciens du milieu ont atteint la maîtrise et l’équilibre que montre à chacune de ses (trop rares) publications Slavek Kwi alias Artificial Memory Trace. D’un trait de pensée, on arrive aux œuvres modèles de Francisco López ou de Cédric Peyronnet, sans que celles-ci se ressemblent pour autant, pas plus qu’à celle de Slavek Kwi. Comme thème un lieu ou encore un être, un groupe d’êtres, une activité, enfin quelque chose qui peut se donner pour image non sonore avant même de commencer d’en dévoiler le chant. Voilà comment dès l’abord dessiner le plus simplement le champ commun de ces nombreux musiciens du terrain. Et c’est au cœur de cette même image que prend forme le son. Celui-ci, dans ces œuvres raisonnées, contrairement à celles defield recording pur dont l’intérêt ne peut résider dans le recul artistique, doit se trouver réorganisé, de main de maître, devenir le matériau d’une nouvelle toile sonore, qui conservera les goûts, les odeurs, les densités, les humidités que le milieu d’origine portait au moment de la captation, mais redistribués selon l’élan et le rythme de l’artiste. C’est une révélation, ou encore une ré-élevation. Alors, et seulement alors, l’image mentale revient, induite par le trait du musicien, guidée par son geste, et portée en projet par la sensibilité de l’auditeur. Si les lignes qui précèdent semblent se dessiner en plan de manifeste, c’est parce que les disques de Slavek Kwi en sont exemplaires. Boto [Encantado], publié en album vinyle par le label belge ini.itu porte suffisamment les traces de son origine pour que l’on puisse, sans trahir la volonté de Slavek Kwi, évoquer les sons de dauphins qui ont servi de matière première. L’animal est présent jusque sur la pochette ; quoi qu’il en soit, les détails des modalités de captation, et surtout l’implication symbolique et mythologique du mammifère, sont offerts uniquement à ceux des auditeurs qui en auront l’envie (le texte est imprimé en reflet inversé). En cela, la démarche absolue rejoint celle de Francisco López et son vœu d’écoute transcendantale. Nous n’en dirons donc pas plus que ce qui est évident aux yeux et aux oreilles de tous. L’oreille précisément, qu’entend-elle ici ? Ce sont des tintements, des crépitements, des poussées, plus ou moins aigus, des frottements nasaux, des éclosions aquatiques fortement comprimées. Voilà pour l’arsenal. La ré-élévation de ces sons se fait précisément dans le sens d’une ascension, fragile car la composition limite les superpositions et le tissage d’harmoniques. La nature courte des sons (ou supposée telle) est respectée dans le nouveau treillage. L’eau bien sûr mais offrant peu de portance, et n’était la présence trop forte de l’image de pochette, on pourrait croire à l’envol insectoïde d’un ballet fragile de sons dans la canopée. Pourtant, la couleur, celle que l’on entend, garde bien le filtre de l’eau, le gris et le bleu, pas ou peu d’harmoniques, pas de fontaine de lumière orangée, il n’est pas question ici de soleil. On reste indécis sur le milieu et on se laisse alors flotter, ce qu’à la fois l’eau et l’air rendent possible, à la fois la nageoire et le chant. Faire chanter la matière ce peut donc être révéler le lieu, l’être, l’activité, ou encore la taille. En effet, des musiciens de plus en plus nombreux vont mettre au jour ce qui se niche aux frontières de l’audible, ou du visible. Sur Ultrealith, S. Kwi / Artificial Memory Trace a réuni des pièces dont le commun réside dans l’exploration des frontières de l’humainement audible, telles que « les sons immergés, les ultrasons, les signaux électromagnétiques ». Il ne faut pas imaginer pour autant que l’album se situe lui aussi « aux frontières du silence ». Bien au contraire. De la même manière que la microscopie révèle à l’œil un monde qu’il n’aurait pu voir nu, de la même manière Slavek Kwi rehausse ses sources. Tous ces petits éléments sonores, mis en scène comme si l’on plaçait dans un vivarium des animalcules que l’on filmerait avec le grossissement adapté, Slavek Kwi les a reconstruits en univers inouïs et équilibrés ; qu’ils aient été produits par des insectes, des chauves-souris, des cétacés, des crapauds… ils se répondent, en une manière de dialogue chimérique, ou encore de construction picturale qui n’aurait d’équivalent que les aberrations splendidement équilibrées de Hieronymus Bosch.

 

   
   
by Fabien Pondard
on Liability may 2012

 

Slavek Kwi est un citoyen du monde. Ce tchèque qui a vécu 14 ans en Belgique et qui réside désormais en Irelande s'est fait connaître sous le nom de Artificial Memory Trace, publiant bon nombre de disques et collaborant avec des somités de la musique industrielle, du field recordings et de la musique concrète commeBrumeFrancisco Lopez et tuti quanti. On ne va pas vous faire la liste de tout ce qu'il a pu faire. Son cv, disponible sur son propre site, est long comme le bras. Ce qu'il faut savoir c'est que ses activités électro-acoustiques sont loins d'être isolées et qu'il est pour le moins prolifique.

L'une de ses dernières réalisations a été pour le label belge Ini-Itu (FreibandTwinkleBlindhead...). D'autres sont parues depuis notamment sur Impulsive Habitat, mais c'est bien ce Boto [Encantado] qui va particulièrement nous intéresser. Slavek Kwi s'est ici penché sur le Boto que l'on connait comme le dauphin rose de l'Amazone et qui est exclusivement un dauphin d'eau douce. Notre homme s'est donc rendu au Brésil pour collecter les sonorités nécessaires. Dès lors, il s'agissait pour lui de faire une œuvre de collage et de de restructuration sonore à partir de ces field recordings. Le traitement de ces sons se fait dans une multitude de détails, des enchainements qui, pour un esprit cartésien, ne peuvent être considérés que comme abstrait alors qu'ils ne sont que le reflet d'une nature amazonienne où l'absence de l'homme est une nécessité. Et si cette nécessité peut être contournée, il est évident que la place de l'homme ne sera qu'un maillon parmi tant d'autre de la chaine et qu'il se fondera naturellement dans l'ensemble.

En tout cas, le travail de restitution, de modelage et de création de AMT est ici renforcé par ce souci permanant de donner l'impression que l'auditeur est cet observateur immobile qui constate à quel point la nature peut être mouvante, minutieuse, respectant l'ordre des choses et qui laisse le temps s'écouler sans que rien ne vient perturber les différents accidents sonores qui nous entoure. C'est dans ce magma, ici remodelé, que vient s'insérer le chant particulier du Boto. AMT créé avec ce disque une œuvre saisissante qui s'installe dans une sorte d'éternité qu'on se voudrait bien conserver. C'est peut-être là tout le sens de ce disque.

 

   
by Petr Ferenc
on HISVoice apr 2012

 

Nahrávky vydané pozoruhodným, v Jakartě (a zároveň v Bruselu) sídlícím labelem ini.itu v sobě téměř vždy nesou otisk genia loci, i když tento pocit leckdy není snadné podložit fakty a jde spíš o jakési fluidum, které vinyly značky ini.itu obklopuje. Dvojice autorů, o jejichž dílech se zde zmíním, je evropská, milovníci exotiky si ale také přijdou na své.

Za značkou Artificial Memory Trace se skrývá Čech Slávek Kwi operující od roku 2000 z Irska (předtím, od osmdesátých let, žil v Belgii, v Československu se snad zapletl se začínající industriální scénou). Artificial Memory Trace, to je vlastně jakási „dílna“ pro hlubší průzkum zvuků obklopujících člověka v jeho každodenním životě. Hudba vycházející z této dílny se vyznačuje neobyčejným citem pro detail a neokázalým sonickým filigránstvím a bohatstvím. Slávek pracuje především s terénními nahrávkami, důležitou roli v jeho práci má i psychologie sluchu, vnímání hudby a zrod řeči zejména u autistických dětí. Nahrávka Boto (Encantado) je výsledkem manipulace nahrávek pořízených v amazonském pralese, kam se Slávek Kwi vydal společně s hvězdou terénního nahrávání, Franciscem Lópezem, který tam vede program workshopů Mamori. Slovo Boto je místní označení pro amazonského říčního („růžového“) delfína, mýty opředené zvíře, které se prý mění v člověka. Album, jež Slávek Kwi z nahrávek tohoto tvora sestavil, je tak diskrétní a unikavé, jako bychom zpovzdálí sledovali onu magickou transformaci... K jiné transformaci dojde, až se vám tohle LP trochu ohraje a delfín se skryje pod jemně praskající hladinu tak, že jej bude lze jen tušit. Tolik poezie, kdo se chce dozvědět technické podrobnosti zvukového lovu, může si přečíst leták přikládaný k desce. Ale pozor, míra vašich vědomostí o vzniku nahrávky ovlivní její poslech, varuje Slávek Kwi na obalu – a písmo letáku je zrcadlově převráceno, abyste se nedozvěděli víc, než chcete, při pouhém náhodném a mimovolném letmém kontaktu oka a textu.

 

   
by Scott Foust
on Swill Radio feb 2012

 

Artificial Memory Trace is Slavek Kwi. I carried the first AMT LP way back in 2000. I have not, perhaps, kept up with Kwi, as this is an excellent recording. There is an aquatic theme running throughout and the sounds may all field recordings, but it is difficult to tell. (There is some info on the insert, but it is all cleverly printed backwards. I have much better things to do with my time besides squinting at a mirror.) Very similar, in some ways, to some of Graham Lambkin's work, or maybe The Hafler Trio. Excellent editing, interesting sounds, and nice use of the stereo field. Sometimes, in music anyway, the dedicated amateurs can still best many pros. (A pro being someone who can earn a living from their work.) Excellent picture of a big fish on the cover.

 

   
        by Textura ( feb 2012 )

 

Open up the insert within Boto [Encantado], the recent Artificial Memory Trace recording by Czechoslovakia-born and Ireland-based sound artist Slavek Kwi, and you'll discover the text shown entirely backwards. Why? Because Kwi wants the listener to hear the recording first minus any pre-conceptions formed by awareness of its sound sources. (No mirror is needed, incidentally, so long as one has computer access, as the text is displayed in right-reading manner at his Artificial Memory Trace site.) In the spirit of the recording, then, one might be advised to refrain from reading further until after one has listened to the forty-minute vinyl album (250 copies)—otherwise, read on.

First of all, Boto is another name for the Amazon River Dolphin or Pink Dolphin; secondly, the album's sounds, creature—mostly dolphins, frogs, bats, and insects—and otherwise, were recorded in August 2007 by a canoe-bound Kwi on the river Jauaperi in Brazil and then assembled into their final form in his Ivy Cottage Studio in Ireland during October 2007. Apparently, Kwi has since 2007 assisted Francisco López in his Mamori workshops in the Amazonian forest, and some of the source material for Boto [Encantado]understandably stems from that experience.

Side one, “Boto pt1 (black water),” opens with the chatter of dolphins followed by sounds of high-pitched bat squeaks, guttural frog croaks, and nocturnal insects. Kwi performs various manipulations on the material, not just blending them together but also transposing the creatures' sounds up and down octaves, and even works in some nocturnal underwater recordings, too. Regardless of the treatments involved, the effect created is one of a natural setting wherein various species co-exist, each with its own distinguishing range of expression. The thrum of insects forms a backdrop to a scattered array of clicks and croaks, and an occasional non-natural element intrudes, too (an electric-power generator in one instance). Befitting a recording that draws to some degree upon night-time episodes, the mood is more peaceful than violent in tone (a side two rupture the exception), with all of it unfolding in patient manner at an even keel.

In its emphasis on re-constructed environmental sounds and musique concrète techniques, the recording in total fits seamlessly into Kwi's previous output (he's been producing work under the Artificial Memory Trace alias for more than two decades). Though it's collagistic in the nature of its assembly (Kwi's own notes indicate that sounds have been isolated, transposed, re-ordered, and sequenced), it sounds largely organic and natural, as if a microphone had been placed along the river's edge for forty minutes to document the sounds of nature and the real-time interactions occuring between its human and non-human species.

 

   
        by Сергей Орешкин
from Maeror3 blog ( jan 2012 )

 

  В основе представленного материала лежат полевые записи, сделанные Славеком Кви (Artificial Memory Trace) в 2007 году в Амазонии, путешествие по которой он предпринял вместе с Франциско Лопесом (и который за это самое путешествие пока еще не отчитался парой-тройкой релизов). Бото - это амазонский речной дельфин, довольно специфический, на мой взгляд, подвид, представители которого и сопровождали артистов во время их работы.

     Традиционно, Славек использует для создания своих треков звуки окружающего мира. Традиционно, стараниями музыканта этот самый мир, точнее, его звуковая аура, в итоге оказывается совсем не тем, чего от нее по привычке ждет слушатель. Порой пасторальная размеренность и нарочитая простота, позволяющая в других случаях угадывать источники звука и формировать на их основе в уме привычные пейзажи и образы, содержит массу скрытых ссылок и искажений, из-за которых коллажи «Artificial Memory Trace» могут не вписываться в привычную систему координат, формируя свою абстрактную реальность. Вот и здесь на первый взгляд все понятно - три композиции, построенные на голосах дельфинов и тех специфических высокочастотных звуках, которые они издают, ориентируясь в пространстве, содержат также неугомонный стрекот цикад, крики птиц, голоса людей, шум воды. Первая часть пластинки довольно безмятежна, это кропотливое выстраивание звуковой архитектуры, заполняющей как воздушное, так и подводное пространство. Писк, потрескивание, резкие крики, гул движущихся водяных масс - все это автор собирает из различных фрагментов, прослушивая многочасовые записи в стремлении выхватить из них самое основное. А то, что по каким-то причинам не умещается или не подходит по качеству, Славек прогоняет через фильтры, усиливая или опуская частоты. Вторая сторона альбома некоторое время фиксирует внимание на скольжении каноэ (причем микрофоны закреплены на днище и на веслах) по глади ночной реки со всеми сопутствующими звуками, но очень скоро размеренное течение композиции начинают рвать резкие вставки, перегруженный шум и неопознанное крошево с первой стороны винила. Смешиваются день и ночь, сутки ужимаются до нескольких минут, калейдоскоп звуков становится хаотичным и начинается то, к чему, в принципе,  «Artificial Memory Trace» и стремится - чистое восприятие звука, незамутненное ассоциациями и привычными формами.

      Кви один из лучших мастеров жанра, обладающий уникальным восприятием «конкретной музыки». Так что любителям и знатокам подобных экспериментов прослушивание «Boto [Encantado]» просто необходимо.

 

   
        by Caity Kerr
from The Field Reporter ( jan 2012 )

 

Slavek Kwi, aka artificial memory trace, has released this album on ini itu, a specialist vinyl label with a catalogue of some excellent work across several idioms. Boto [Encantado] will be of great interest to the growing band of artists and composers who work with field recordings, especially in wilderness environments and more specifically with the animal world.

The album, explores, the sounds of two river dolphins, the Boto or Amazonian River or Pink Dolphin and the Tucuxi, a smaller estuary dolphin. A complete orchestra of sounds, from frogs, to insects (above and below the water), fish, bats, humans and their machines, can be heard accompanying the main characters. This is of course just what you’d expect in a jungly place like the Amazon – forgive me if I’m misrepresenting the place but I’ve only ever seen it on the telly and listened to albums like this.

The source sounds are given further interest by means of various transformations, set in the context of a composed work. The album cover invites you to ignore the accompanying information sheet. That’s like asking a child ‘not to go in that room’, so I immediately opened out the sheet. Unfortunately it’s been printed as a mirror image so I found myself doing a like Harry Potter impersonation, deciphering the text with a mirror. We are offered a full description of the individual sounds along with full details of the various processes carried out on each sound, most useful in the end as the album certainly invites a degree of detective work. Finally, the kit list reveals a formidable array of high end recording devices and microphones (am I the only field recordist on the planet without a Sound Devices?).

So, dolphins – who doesn’t love them? I always did, though I wavered when I found out how vicious these brutes can be if you’re at the wrong end of the food chain. But with most of us humans they’ve always drawn out some measure of empathy. We always feel that they’re communicating with us, in an absolute sense, requiring no language or other physical mediation. And river dolphins have the added mystery of being able to metamorphose into creatures which can seduce us (and worse!), like the Silkies of Scottish and other Northern European mythologies.

Communication or not, it’s the physicality of the dolphins’ ‘language’ which holds this album together. Throughout the work, Kwi has very cleverly managed to make the most of what I’d consider to be difficult sounds. The clicks and snorts tell us that we’re in the presence of a living creature, but we’d soon tire (at least I would) of a whole album of such sounds. So the artist has stretched and filtered the sounds, drawing out some added interest from their original morphologies, though I’d have welcomed even further experimentation with the degree of timestretching. Iterations become hard to distinguish from short loops, so we have the impression of listening to the randomness of a natural sound world.

Various water clues, the cries and calls of river creatures, fill out the background more generally. This, the combination of different sound sources, is of course a primary compositional technique. Here, Kwi works with contrast to good effect, relying at times on the backcloth of jungly insect sounds, at other times on the simple juxtaposition of a few distinctive brighter timbres, a hissy background, some crackles, a hint of water bubbles. As a device to add interest to the pace and flow of the work, sharp cuts keep us alert, pulling us out of any temptation to succumb to an ambient soundscape in the widest sense of the term.

I’ve stressed that the main problem faced by an the artist who uses restricted resources, despite transformations and despite the added value of conceptual depth afforded by having all sounds taken from a fairly tight location, is that they can lose interest quite rapidly. Where I think that Slavek Kwi has been most astute is in his exploitation of the mimetic attributes of his primary source material. I knew that throughout this work there was a very intelligent mammal ‘there’, always up to something, and I wanted to figure out, or at least it seemed as if I should be trying to figure out what it was he was up to. It seems to me that the artist had this in mind throughout, which would of course be psychologically legitimate.

In summary, Boto [Encantado] is a very well assembled and original work. In his gestural and event led approaches to composition, the artist make best use of an engaging variety of natural localised sound sources, without relying on more broadbrush techniques such as dense polyphony and complex counterpoint. I’d add finally that it gains also from holding a measure of value as a work of documentary art.

 

   
        by Frans de Waard
from Vital Weekly 812 ( dec 2011 )

 

On the backside of this LP you can read: 'you have the choice to consult or not some extra information on the insert. This information would influence they way you are experiencing the sounds. No comprehension whatsoever is required to access this work'. Which is actually something I like. You can choose to take in the information, or not. The information on the insert is printed in mirrored writing, so I am sure if its not really necessary to read it anyway. For the reviewer there is of course a small summary on the press text, and I learn that the sound sources are from the Boto, the Amazon River Dolphin or Pink Dolphin (making it one of the first records on ini.itu to move away from the Indonesian context that the previous records have). This record is another fascinating look in the world of Slawek Kwi, the man behind Artificial Memory Trace. Much of his work sounds like a collage of sounds, long moves and some abrupt changes. None of that on this record. The sounds are just in long moves, and it seems a bit silent - of course that is intentional. I have no idea how the Boto sounds in the natural environment, nor any clue of the kind of processing applied by Kwi here, and oddly enough the music here sounds like insects, cicadas, chirping at night. A very meditative work, ambient if you will, slowly moving around, revealing some of its beauty only if you turn up the volume a bit more. Maybe also a strange record, for both Artificial Memory Trace and maybe also for the label. In a way I am reminded of the excellent record by Francisco Lopez for the same label. Quite mysterious, but a very good one. One of things were you keep wondering. (FdW)